Avant de parler d'ophtalmologie, et du processus complexe de la vision, il faut rendre hommage à l’œil.
Fenêtre de l'âme pour les uns, orifice de caméra vivante pour les autres, l’œil ne laisse personne indifférent.
La vision est une perception visuelle du monde.
Les rayons lumineux composés de photons sont absorbés et réfléchis par ce qui nous entoure. Ce sont seulement les rayons réfléchis qui parviennent jusqu’à nos yeux.
Les êtres humains sont programmés pour ne voir que les rayons lumineux réfléchis dont la longueur d’onde est comprise entre 400 et 800 nm.
La vision est donc notre interprétation de ces rayons lumineux réfléchis que nous transformons en signaux électriques et que notre cerveau interprète en images.
Les neurones photorécepteurs sont capables de convertir une énergie lumineuse en un signal neurochimique, électrique. Cette conversion n’est rendu possible que par l'existence d'un potentiel de membrane qui est universelle aux cellules vivantes.
Néanmoins, la traduction du message électrique en une image est difficile à comprendre et il existe plusieurs théories..
Une des théories suppose que le cortex visuel est un « écran » où l’esprit « voit » ce qui y défile.
Or cela ne résout rien car il faudrait comprendre comment l’esprit voit.
C’est l’hypothèse de l'homoncule qui génère la régression à l’infini du spectateur interne :
Toute vision réductionniste assimilant la perception à une configuration cérébrale semble donc illusoire.
Plusieurs processus cognitifs et psychologiques très complexes entrent en jeu : l’esprit, la conscience, la mémoire.